De l’amertume du camembert
Deux mois sans fromage… et j’aurais pu encore tenir. Mais c’était proposé si gentiment. Allez, on va passer sur la tranche de brie à 12 000 WON (9,70 EUR) et opter pour la belle boîte bleue étiquetée Petit Camembert Président (Product of France) à 4,00 EUR les 125g chez Home Plus (Tesco). (Petite pensée pour Costco dont les prix, somme toute, n’étaient finalement pas si déraisonnables.)
La date d’expiration (01 2007) aurait dû toutefois me mettre la puce à l’oreille… Dans la boîte en carton, une autre boîte…de conserve ! Nous délivrons vaillamment le petit fromage de sa prison étriquée d’aluminium, en espérant que ses arômes vont eux aussi enfin se libérer.
Quelques jours tard, au moment (crucial) de déguster ce symbole d’un certain savoir-faire et savoir-vivre à la française, découverte (consternante) de l’amertume du camembert dont on ignorait jusqu’à l’existence. Rien du fondant, des saveurs laitières et de la croûte fleurie, n’a survécu à la mise en boîte, fatale au bouquet du fromage.