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Madame Choi
11 mai 2007

Croisette, quotas et... crise ?

cannes2007Pour sa 60ème édition, le festival de Cannes fera parler de lui du 16 au 27 mai prochain, ainsi que de quelques films coréens dont trois sont en compétition cette année : Breath (숨) the KIM Ki-duk et Secret Sunshine (밀양) de LEE Chang-dong pour les long-métrages, et le court My Dear Rosseta de YANG Hae-hoon, dans sa catégorie. Pour son premier film, le réalisateur CHUNG Isaac Lee (coréen-américain) s’offre la section Un Certain Regard, dans laquelle sera présenté Munyurangabo. Le festival permettra également de (re)découvrir le classique Bound by Chastity Rule du réalisateur SHIN Sang-ok, décédé en avril de l’année dernière. Enfin, le court-métrage A Reunion sera projeté dans le cadre de la sélection de la Cinéfondation.

Cette apparente « bonne santé » du cinéma coréen dissimule toutefois une toute autre réalité : la production cinématographie sud-coréenne est en effet net recul depuis l’an dernier. On peut accuser en partie les compromis concédés par le gouvernement coréen dans le cadre des négociations qui ont aboutis au Free Trade Agreement signé le 1er avril 2007 avec les Etats-Unis. En effet, le système des screen quota en place en Corée depuis 1993 obligeait les gérants de salles à diffuser des films coréens 146 jours par an, permettant ainsi à la production de résister assez efficacement à l’invasion de blockbusters hollywoodiens (analyse très complète sur le sujet ici). Or depuis le 1er juillet 2006, ce quota a été réduit à 73 jours par an. Mais cela ne semble pas être la seule cause d’essoufflement de la hallyu cinématographie. La fuite des investisseurs, déçus des résultats de l’année passée, peut également être à blâmer. On parle d’ailleurs déjà de crise...

Mise à jour du 18/05/2007 : Sur Han cinema, on confirme un serrage de ceinture imminent.

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Commentaires
T
Les sous-titres en anglais dans TOUS les DVD coréens, ça provient d'une loi ou ... ?
M
Je ne sais pas si l’on peut affirmer positivement qu’une réduction de la production en augmente la qualité. Ce que l’on constate, c’est que les intermittents en pâtissent déjà…
F
Un peu moins de business, et les choses deviennent un peu plus saines... pas forcement une mauvaise affaire, donc.
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